Les croix de nos chemins

Vous pourrez découvrir sur la commune de Cavagnac de nombreuses croix lors de vos promenades. Vous partirez ainsi à la découverte de la vie quotidienne d’antan et de ses croyances religieuses.

  • Les quatre croix

  • Les quatre croix

  • Les quatre croix

  • Les quatre croix

  • Saint-Palavy

  • Saint-Palavy

  • Saint-Palavy

  • Saint-Palavy

  • Montagnac

  • Les Vayssières

Sous l’église deCavagnac une croix de pierre domine la vallée. Elle symbolise la présence de Dieu et veille sur le territoire du village.

Puis en remontant vers Saint-Palavy par la D11 après une côte de 200 mètres vous trouverez à gauche une autre croix à l’entrée du chemin vers le hameau de Montagnac. Le socle en pierre de cette croix est sculpté d’une étoile et du monogramme de la Vierge. Il porte la date 1882 ainsi que l’inscription latine : ln te domine speravi non confundar in æternum (j’ai espéré en toi Seigneur ne m'abandonne pas dans l’éternité).

En arrivant à Saint-Palavy, au chevet de l'église vous verrez une croix en fonte avec la Vierge et Saint-Jean au bas de la croix. En bas, une inscription indique le nom et le lieu de la fabrique : Corneau frères, Charleville 1888.

Plus loin sur la place de l’église se dresse une autre croix en fer forgé ornée des instruments de la Passion et du Serpent. Elle porte la date 1789 sur son socle.

En continuant à la sortie de Saint-Palavy en direction du lieu-dit « Les quatre croix », vous traversez une noyeraie, continuez jusqu’à trouver un carrefour avec quatre croix qui sont des croix de chemins.

Vous venez ainsi d’emprunter une partie au circuit des quatre croix. C’est le sentier n°3 du patrimoine du Pays de la Vallée de la Dordogne Lotoise. Il représente une marche effective de 2 à 3 heures (suivant arrêts el visites) pour une distance de 8 Km.

Ce circuit est facile, il part de l’église de Cavagnac direction Saint-Palavy par la D11 via le hameau de Montagnac puis direction les quatre-croix, il redescend ensuite par Combe Redonde, rejoint Reynal puis Dorval, retrouve la D11 au bas de Montagnac pour rejoindre le vieux village.

Le balisage jaune PR (Petite Randonnée) est à suivre que sur quelques tronçons. Bien que facile, de bonnes chaussures sont conseillées. Pensez à vous munir de quelques provisions car le trajet ne comporte pas de point de ravitaillement, ni d’aire de pique-nique.

 

EN FONCTION DE LEUR CONSTITUTION :

NOS CROIX DE PIERRE sont majoritairement en granit, quelques-unes sont en schiste .Elles ne présentent ni le luxe ornemental des calvaires Bretons, ni le travail ouvragé des croix Corréziennes et Auvergnates.

LES CROIX DE FER sont toutes de traditions artisanales, vraisemblable­ment exécutées par le forgeron du village.

LES CROIX DE BOIS très vulnérables ont disparu. Il s'agissait de formules économiques se substituant souvent aux croix de pierre ou aux croix de fer.

LES CROIX DE PROCESSION :

Il s'agit de croix de chemins ou de places désignés par la coutume pour recevoir, selon un rituel établi, des processions à certaines pério­des de l'année qui correspondent à des points importants du cycle agraire. Les fêtes les plus importantes sont :

LES CROIX DE RAMEAUX étaient appelées également croix «HOSA­NIERES » parce qu'on s'y rendait en chantant le « HOSANA ». La pro­cession se formait sur la place de l'église, devant la croix. Là, le prêtre bénissait les rameaux de buis et ce buis béni ornait chez soi le crucifix ou était déposé au cimetière sur la tombe de famille.

LES CROIX DE ROGATIONS Les rogations sont des prières d'interces­sion s'exprimant au cours de processions à travers la campagne. Elles avaient pour but de demander à Dieu sa bénédiction pour la conser­vation des fruits de la terre.

LES CROIX DE LA FETE DIEU OU DU SAINT SACREMENT. Après la messe solennelle on se rendait à la croix du bourg, garnie de fleurs des champs cueillies par les enfants, en chantant « O SALUTARIS ».

LES CROIX DE SAINT ROCH. Saint Roch, invoqué d'abord contre la peste et le choléra était devenu, après la disparition de ces fléaux, le protecteur des animaux et en particulier du gros bétail. La santé du cheptel était le souci majeur des paysans, aussi la coutume de le faire bénir était elle très suivie. Les animaux étaient rassemblés sur la place de l'église ou, lorsque les paroissiens étaient trop éloignés du bourg, près de la croix de leur village.